Je n’avais pas l’intention de retourner à Villeneuve le Comte après quasiment 10 ans d’absence mais Daniel m’a fait d’amicales pressions pour que je participe à son dernier tournoi et j’ai cédé. J’y vais sans ambition, à part de garder la zénitude. D’autant que j’ai très mal dormi et que je ne pète pas la forme.

30 candidats de Paris, Saran, Vignoux, etc.

2 questionnaires écrits de 10 questions dont on garde le meilleur. Puis 2 9PG. Les 20 meilleurs en ½ finales complètes. Les 4 vainqueurs plus le meilleur perdant en finale.

Les thèmes des questionnaires : 26 Septembre (si on veut préparer sérieusement un tournoi toujours penser à réviser l’éphéméride !) et lieux de l’histoire de France. Je réussis moyennement le 1^er mais fais carton plein sur le 2^ème.

Les 2 9PG se passent sans frayeur et je les gagne tranquillement.

Fin des qualifs à la 1^ère place. Et place au repas au restaurant du coin.

Le boustrophédon m’a réservé Erwan et François (Véretz).

Après la pause du midi, je n’arrive absolument pas à rentrer dans la partie. D’autant que je suis victime 2 ou 3 fois du fameux machiniste qui décide d’attendre la moitié de la question pour lancer… Erwan, puis François sortent. J’évite quand même l’élimination précoce en sortant 3^ème.

Erwan fait 2 sur je ne sais quel thème, François se plante sur un questionnaire difficile sur la Pays Basque (toujours éviter les questionnaires géo française dans ce genre de tournoi !). Il me reste « la pêche » et le thème mystère (oui, le club a repris cette funeste idée…). Je ne vais pas prendre la pêche alors que Daniel est un éminent spécialiste. Et bonne surprise, je tombe sur « les assassinats dans l’histoire ». En temps normal je devrais me balader. Sauf que je suis toujours aussi mauvais, que j’accumule les bourdes et fais un catastrophique 1…. Je me sors d’extrême justesse du jeu décisif.

FAF très bizarre. Les questions sont dans l’ensemble très difficiles. Nous n’en trouvons pas une sur deux. J’ai retenu le trop méconnu journal « Paris jour » trop vite arraché à l’affection de ses rares lecteurs… Pour les autres questions, généralement peu d’indices avant la révélation… De plus aucune question dans mes points forts : histoire, littérature, Art en général. Juste une question mythologie très discutable. Bref, ce genre de questionnaire si peu classique est généralement mauvais pour le favori sur le papier. Et ça se confirme. Je perds logiquement et sans même faire un mauvais FAF.

J’ai l’espoir jusqu’à la dernière ½ finale d’être très injustement repêché mais cet espoir s’envole.

Il est tôt, j’en ai marre et je rentre chez moi.

J’apprendrai qu’Hervé B. a fêté son retour dans les tournois par une victoire.

Bilan du tournoi

Rien à redire sur l’accueil et la convivialité, priorités du club.

Lots classiques

Rien à redire sur la formule.

Peu de contestations mais à peu près correctement gérées par les arbitres.

Lecteurs corrects même si certains ont tendance à lire toute la question même si un joueur a buzzé.

Machinistes ayant le défaut habituel des tournois de ne pas lancer dès le début de la question. J’ai renoncé à comprendre.

J’étais agréablement surpris par les questionnaires du matin. Questionnaires écrits de bonne facture, 9PG dans l’ensemble corrects. Ca s’est gâté dans l’après-midi. Questions pas bornées du style « défaut de langage dû à un traumatisme nerveux ». Va trouver le bégaiement sans plus de précisions…. 4 ALS de difficultés très aléatoires. FAF avec quelques énormes cadeaux. Surabondance de géographie. Sur un des FAF de ½ finales, il y avait 3 questions géo sur les 6 premières questions ! Quelques grosses erreurs comme la Bible de Gutenberg de 1455 dans un ALS sur la Guerre de 100 ans (1137-1453).  Bref, c’est en progrès par rapport à ce que j’avais connu mais ça manque encore de rigueur. Une grille de thèmes semble indispensable.

La philosophie du tournoi n’a pas changé par rapport à mes premières participations…

Bilan personnel

J’étais euphorique depuis quelques temps, à Saran ou en club.

Violent retour de bâton lors de cette ½ finale. Ma pire partie depuis très longtemps même si, en forme olympique, j’aurais à peine fait mieux sur ce FAF…

Pas d’ambition = pas de regret.

Et une leçon : quand on n’a pas vraiment envie de venir… ben il ne faut pas venir !